lundi 25 avril 2005

CherryOS : un appât pour switchers ?

Ce blog se taille un beau succès sur Google pour la requête « télécharger cherryos », en se plaçant en cinquième position. Sûrement par la grâce des deux articles que j’ai commis à propos de CherryOS : La pomme est dans la cerise (9 mars 2005) et La cerise sur le gâteau du gnou (8 avril 2005). Une bien agréable surprise, n’est-il pas ?

Mais ne vous méprenez pas sur la raison de ma satisfaction ; ce n’est pas le positionnement de ce blog sur Google (quoique…) qui me fait plaisir, mais la requête elle-même, qui revient de plus en plus souvent dans les logs de visite de ce site. Une, deux ou trois fois par jour. Et chacune de ces visites correspond à un utilisateur surfant avec Internet Explorer 6 sur Windows. Foi de logs.

Quelles sont donc les motivations de ces personnes, désireuses de tâter, par l’intermédiaire d’un émulateur, à la plateforme PowerPC ? Est-ce pour faire joujou avec Mandriva Linux, Darwin ou OpenBSD ? Que nenni ! Nul doute n’est permis : c’est bien Mac OS X qui les tente et les attire. Ils veulent le tester, en expérimenter les possibilités, en faire le tour, sous toutes les coutures, se faire par eux-mêmes une idée de sa valeur, le juger sur ses mérites. Mais voilà, ils n’ont pas de Mac sous la main et il est impossible d’en offrir un à tout le monde… Ne faut-il donc pas qu’Apple sorte Mac OS X pour PC ?

Malheureusement, Apple est avant tout un constructeur d’ordinateurs et son intérêt est de vendre du matériel. Il est donc aisé de comprendre qu’il ne soit pas chaud de sortir une version de Mac OS X pour la plateforme PC. Mais conquérir de nouveaux clients lui est d’une importance capitale. D’où les actions incessantes entreprises dans ce sens : la campagne de switch, l’effet halo de l’iPod, le design sublimissime des produits (merci Jonathan Ive) et j’en passe. Mais cela suffit-il ?

Les utilisateurs de la plateforme Wintel, à mon avis, sont moins freinés par le manque d’envie de se défaire de Windows que par l’obligation de remplacer un matériel chèrement acquis. À moins d’une bonne, très bonne raison. Un coup de foudre, peut-être ? C’est la voie choisie par les distributions Linux : proposer aux utilisateurs de tester ce système, simplement, sans risque, sans manipulation complexe, rien qu’en démarrant sur un CD, dit LiveCD, offrant la possibilité de tout essayer, de travailler, de découvrir, se faire une idée et se décider en connaissance de cause. La liste est longue : Knoppix, Ubuntu, Suse Live-Eval, Mandriva Move, etc.

Apple pourrait s’inspirer de ces exemples et offrir en libre téléchargement un CD de Mac OS X pour PC. Propulsé par un PearPC ou un CherryOS spécialement adapté, un Panther ou, mieux, un Tiger allégé et optimisé, mais évidemment limité dans ses fonctionnalités ou dans sa durée d’utilisation (car il ne s’agit pas d’obérer les ventes du Mac), permettra à tous les égarés de l’informatique, pris au piège de Microsoft, de retrouver la voie et de recouvrer la liberté.

jeudi 21 avril 2005

André Truong a fermé sa session

L’information m’avait complètement échappé. André Truong Thong Thi est décédé au début de ce mois.

Pour ceux qui l’ignorent, et quoi que puissent prétendre les américains, le premier micro-ordinateur, c’est lui. C’était en 1973. C’était le Micral de R2E.

Ce fut aussi un autre exemple, parmi tant d’autres, de train raté par la France.


Articles sur silicon.fr, old-computer.com, 01net•, Effervescence.

dimanche 17 avril 2005

Les promesses de SCO

« Il est étonnant que SCO n’ait encore fourni aucune preuve évidente (competent evidence) à l’appui des faits reprochés (disputed facts) à IBM qui, par ses activités dans Linux, aurait enfreint certains copyrights que SCO prétend posséder ».

L’auteur de ce commentaire, oh combien assassin envers SCO, n’est pas n’importe qui. C’est le juge fédéral Dale A. Kimball lui-même, en charge de l’affaire SCO vs. IBM, qui s’exprime ainsi, dans une décision — intermédiaire — datant du 8 février 2005 (que vous pouvez consulter dans son intégralité — en anglais malheureusement — sur le site de Groklaw).

Depuis deux ans que le procès a commencé, SCO n’a toujours pas dévoilé à IBM les détails exacts des faits qu’elle lui reproche. IBM ne sait toujours pas en quoi son engagement dans le développement de Linux « porte atteinte » à SCO et à sa « précieuse » propriété intellectuelle. Malgré les innombrables déclarations faites par SCO et ses dirigeants annonçant des camions entiers de code source (truckload of code at the high end), rien, même pas l’équivalent d’une cuillerée, n’a été divulgué. Mais SCO nous promet de le faire dès qu’elle aura fini de vérifier et de contrôler tous les codes source de tous les logiciels produits par IBM depuis la nuit des temps.

Groklaw est un blog créé le 16 mai 2003 en réaction à ce procès par Pamela Jones, une juriste. Avec le temps, ce site est devenu le point de ralliement de toute la communauté du logiciel libre, pour y suivre étape par étape, jour après jour, les péripéties de ce procès haletant. Tous les actes légaux sont récupérés, étudiés, commentés, disséqués, réfutés (s’ils proviennent de SCO, cela va sans dire) ou affermis. Des recherches fastidieuses sont menées, des documents exhumés, des témoignages retrouvés et tant d’autres choses encore ; un véritable travail de fourmi, d’investigation, d’évangélisation ou d’antipropagande, est mené dans un seul but : soutenir le logiciel libre et son produit phare Linux et combattre les velléités assassines et les tentatives déstabilisatrices menées par des entités telles que SCO. Et cela marche. À tel point que d’aucuns n’hésitent pas à affirmer, sur le ton de la boutade, que les avocats d’IBM n’ont aucune fierté à tirer de leur travail, car se contentant de reproduire l’exacte copie des contributions innombrables dont regorge Groklaw.

Mais voilà que SCO s’offusque et s’émeut de ce site. Écoutons Darl McBride, son P-DG, en parler : « [Le site] Groklaw n’est pas ce qu’il prétend être », nous explique-t-il, précisant que « tout n’est pas clair dans Groklawland... qui est Pamela Jones ? C’est une question de crédibilité. ». Il affirme ensuite que « le site est moins un forum ouvert qu’une entreprise consacrée au “comment détruire SCO” ». Et ajoute, poussant encore plus loin ses accusations : « Si l’on s’intéresse à la réalité de Pamela Jones, il apparaît clairement que cela ne correspond en rien à ce que le site Groklaw laisse croire. »

Il est vrai que Pamela Jones recèle beaucoup de mystère. Elle est parfaitement inconnue au bataillon. Elle n’apparaît sur nul document, nulle photo, on ne lui connaît nul passé, nulle histoire, nulle identité attestée. Et la voilà qui arrive ex abrupto tel le preux chevalier blanc, à l’assaut de SCO. Ne serait-elle qu’une invention, un faux-nez créé de toutes pièces par IBM pour voler à son propre secours, faire diversion en ouvrant un second front, médiatique celui-là, et s’attirer la sympathie du public ?

Pamela Jones aura beau se défendre, précisant « être au courant que SCO raconte certaines histoires à son propos et distille à quelques journalistes certaines insinuations sur sa prétendue véritable identité. », mais elle refuse toujours de se dévoiler. Est-elle Eric Raymond (grand gourou d’Unix et du libre), inspiré par son avocate d’épouse ? Non, plutôt une clique d’avocats d’IBM. Ou ceci, ou cela. « La vérité, ironise-t-elle, est que je suis un extraterrestre venu du fin fond de l’espace. »

PJ (c’est sa signature sur Groklaw) est prévenue : SCO « mène actuellement une enquête sur elle et il ne sont plus loin de la conclure ». Gare à toi, PJ !

SCO détiendrait-elle des preuves propres à démasquer PJ ? Voici la réponse, sous forme de promesse, de McBride à cette question somme toute banale : « Nous les fournirons dès que nous aurons bouclé notre enquête sur Jones et son site ».

Il y a comme un air de déjà entendu.

mercredi 13 avril 2005

Wikipédions Crosne

Wikipédia, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est « un projet d’encyclopédie gratuite, écrite coopérativement et dont le contenu est réutilisable selon les conditions de la Licence de documentation libre GNU ».

Jusqu’à hier, Crosne y était inconnue (tout comme Montgeron, soit dit en passant). Le crosne, par contre, répond bien à l’appel. J’ai réparé l’affront en inaugurant l’article concernant notre chère bonne ville. On n’y trouve que le minimum légal, mais je compte sur vous, chers concitoyens crosnois, pour enrichir cette page et, ainsi, en remontrer à nos voisins yerrois et villeneuvois sur l’amour de sa ville ;-).

lundi 11 avril 2005

« Une présentation typographique défectueuse du PGM… »

Je vous invitais dans un précédent article à jeter un coup d’œil sur l’article de Jacques André intitulé LaTeX ou SGML pouvaient-ils faire éviter la catastrophe de la gare de Lyon ? (PDF) du numéro 1 des Cahiers GUTenberg.

L’article revient sur le triste bilan du dramatique accident de train survenu le 27 juin 1988 à la gare de Lyon : 56 morts et des dizaines de blessés. Et de nous rappeler que la commission d’enquête ad hoc mise en place a noté, dans son rapport d’enquête sur les causes de l’accident, que la catastrophe était due à « un enchaînement de conséquences », en pointant en particulier, parmi ces conséquences, « une présentation typographique défectueuse du PGM (1) qui [pouvait] conduire à une interprétation erronée »…

Voici à quoi ressemblait la mise en page de l’alinéa b), article 316, Chapitre VI, du PGM en cause :

  1. ...
  2. Plusieurs véhicules sont bloqués, le mécanicien :
    S'assure que ce blocage n'est pas la conséquence de la fermeture d'un robinet d'arrêt de la conduite générale situé avant la partie de train bloquée :
    1. Aucun robinet d'arrêt CG n'est fermé :
      Il actionne la commande de la valve de purge le temps suffisant pour provoquer le desserrage sur chaque véhicule bloqué.
    2. Un (ou plusieurs) robinet d'arrêt est trouvé fermé :
      Il ouvre le robinet.
      Dans les 2 cas, le mécanicien :
      • ouvre le robinet d'arrêt CG situé en arrière du dernier véhicule relié à la CG.
      • vérifie le serrage des freins du dernier véhicule freiné.
      • referme le robinet CG.
      • vérifie en se dirigeant vers la tête du train :
        • Le desserrage des freins de tous les véhicules,
        • Que le blocage n'a pas provoqué d'avarie aux roues.
    Il applique les mesures concernant le signalement et reprise de marche (article 385).

Et voici à quoi il aurait dû ressembler :

  1. ...
  2. Plusieurs véhicules sont bloqués, le mécanicien :
    S'assure que ce blocage n'est pas la conséquence de la fermeture d'un robinet d'arrêt de la conduite générale situé avant la partie de train bloquée :
    1. Aucun robinet d'arrêt CG n'est fermé :
      Il actionne la commande de la valve de purge le temps suffisant pour provoquer le desserrage sur chaque véhicule bloqué.
    2. Un (ou plusieurs) robinet d'arrêt est trouvé fermé :
      Il ouvre le robinet.
    Dans les 2 cas, le mécanicien :
    • ouvre le robinet d'arrêt CG situé en arrière du dernier véhicule relié à la CG.
    • vérifie le serrage des freins du dernier véhicule freiné.
    • referme le robinet CG.
    • vérifie en se dirigeant vers la tête du train :
      • Le desserrage des freins de tous les véhicules,
      • Que le blocage n'a pas provoqué d'avarie aux roues.
    Il applique les mesures concernant le signalement et reprise de marche (article 385).

Le mécanicien, en appliquant la procédure, est passé complètement à côté d’une partie importante des manœuvres à effectuer. Ou les conséquences d’une erreur de mise en page : 55 morts…

* * *

L’avènement de l’ordinateur, et plus particulièrement des logiciels de traitement de texte/de mise en page, a indubitablement provoqué, dans le monde de l’édition, une révolution incomparable. Subitement, dans ce monde où les tâches étaient strictement cloisonnées (entre le rédacteur qui rédigeait, le correcteur qui corrigeait, l’imprimeur qui composait et imprimait, etc.), il était devenu possible, et à moindres frais, de tout réaliser soit même, de l’impression à la diffusion.

Mais à quel prix !

Car cette démocratisation a mis entre les mains de personnes néophytes des outils complexes, pour exercer un art (celui de l'édition) pour lequel elles n’ont reçu aucune formation, avec pour conséquence une production d’imprimés qui défie le bon sens en manière de structure et de mise en page. À l’exacte mesure de la maison virtuelle décrite précédemment. J’y écrivais que l’édition (2) est régie par des règles d’« architecture », que l’on doit suivre et respecter scrupuleusement (ou presque, on n’est quand même pas à l’armée). 500 ans de pratique ont permis de dégager des solutions simples et pratiques au problème de la belle mise en page, permettant de faciliter la lecture des documents. Il ne tient qu’à vous, cher lecteur, de vous en inspirer.


1. Procédure générale de maintenance (NdA).

2. Le mot édition est pris ici dans son sens général de processus de rédaction, de fabrication et de diffusion (à titre gratuit ou onéreux) auprès d’un lectorat défini, d’un écrit.

vendredi 8 avril 2005

La cerise sur le gâteau du gnou

Rappelez-vous. Le 9 mars dernier, je vous indiquais, dans cet article, que Maui X-Stream s’était enfin décidé à sortir son Arlésienne CherryOS, émulateur de machine PowerPC permettant d’exécuter, entre autres systèmes, Mac OS X sous Windows.

Je terminais mon article en évoquant les accusations de plagiat du code de PearPC, autre émulateur de code PowerPC, développé lui sous les termes de la licence libre GNU. Entre-temps, les preuves n’ont cessé de s’accumuler contre CherryOS (dont une synthèse assez complète peut être lue sur DrunkenBlog).

Malgré les preuves accumulées et malgré les nombreux contacts pris par les développeurs de PearPC avec des officiels de Maui X-Stream (9 mars 2005, 15 mars 2005, 22 mars 2005), la société à l’« origine » de CherryOS s’entêtait à nier l’évidence, prétendant que CherryOS avait été entièrement écrit en interne par un seul développeur (quelle perle, ce mec !), puis par une équipe de développeurs, avant de changer de discours et d’« avouer » qu’une partie de Cherry était en fait l’œuvre d'une équipe d’informaticiens pakistanais et qu’il n’était pas impossible que ceux-ci aient emprunté du code PearPC… De guerre lasse, l’équipe de PearPC se résigna, en date du 22 mars 2005, à lancer un appel de collecte de fonds pour couvrir les frais d’assignation en justice de Maui X-Stream.

Et là, miracle ! Si vous dirigez votre navigateur vers le site de Maui X-Stream, vous aurez beau chercher, vous n’y trouverez aucune trace de CherryOS. Disparu, volatilisé. Encore mieux, lancez votre butineur préféré à l’assaut du site dédié par Maui X-Stream à CherryOS, www.cherryos.com, et vous y découvrirez, cher lecteur, deux jolis logos trônant sur la page d’accueil : celui de CherryOS et, plus inattendu, la belle image du gnou, symbole du projet GNU. Même le nom du site à changé : Cherry Open Source Project. Il n’y a plus qu’à patienter jusqu’au 1er mai 2005, date promise pour la publication des sources du projet. Quelle belle cerise sur le gâteau !

mercredi 6 avril 2005

Bougie, vous avez dit bougie ?

Le mot « bougie », qui compose une partie du titre de ce blog, se classe, d’après les statistiques fournies par BBClone (en version spécialement modifiée pour Free) en 12e position des mots clés de requêtes de recherche aboutissant à ce blog. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. N’empêche. Revêtons notre combinaison de surf et laissons-nous emporter par les flots de l’Histoire-racontée-par-le-Web.

Laissons d’abord la parole à Frédérick Gersal, qui nous en cause un petit mot à l’occasion du numéro 700 de la revue Historia :

Ce mot bougie vient d’un nom géographique. Bougie est l’ancien nom d’une ville d’Algérie, appelée Bugaya en arabe, devenue aujourd’hui Béjaïa. Un vaste port pétrolier de l’est de la Grande Kabylie peuplé de 700 000 habitants. Dans l’histoire de l’éclairage, la bougie est arrivée bien après la chandelle. Si la chandelle se fabriquait avec du suif, c’est-à-dire de la graisse de bœuf ou de mouton, la bougie, d’abord appelée « chandelle de cire de Bougie », était à base de cire d’abeille.
De même, le Trésor de la langue française nous donne la définition suivante du mot :
BOUGIE n. f. XIVe siècle, au sens de « cire fine dont on faisait les chandelles ». De Bougie (en arabe Bugaya), nom de la ville d’Algérie d'où cette cire était importée, par abréviation de (chandelles de) Bougie.

Voici enfin, tirée d’une carte postale, une vue de Bougie, de nuit bien sûr, pour faire honneur à son nom :


Photo : R. ATIA. Agence ACT, 49, rue des vieillards, Béjaïa.

 

vendredi 1 avril 2005

SCO : est-ce la fin ?

Selon cet article paru hier dans ZDNet Japan, SCO serait dans un état financier tellement déplorable que le dépôt de bilan ne serait plus qu’une question de jours. Ce qui n’est guère étonnant, au vu des nombreux procès dans lesquels s’est empêtrée cette société depuis bientôt trois ans (IBM, Novell, AutoZone, le quatrième procès contre DaimlerChryster étant quant à lui déjà jugé, au désavantage de SCO, bien sûr).

Encore plus croustillantes, les informations glanées par ZDNet, et corroborées par d’autres sources non citées par ZDNet, feraient état d’un pacte liant Apple à IBM et concernant SCO. Apple se serait engagé à acquérir la dépouille de SCO (et la précieuse propriété intellectuelle rattachée à UNIX) en contrepartie du support d’Altivec dans les processeurs IBM !

Les tentatives dilatoires désespérées de SCO pour prolonger indéfiniment l’issue du procès qui l’oppose à IBM serait la preuve de l’imminence de la débâcle. Darl McBride, Chris Sontag, Blake Stowell et compagnie, les têtes pensantes de SCO, seraient en pourparlers actuellement avec Microsoft pour un éventuel rachat de SCO ou, tout du moins, la négociation d’un point de chute pour leurs augustes personnes chez Microsoft. Cependant, Microsoft ne semblerait pas trop chaud pour une telle solution, préférant se faire tout petit plutôt que subir les foudres des utilisateurs et des autorités judiciaires américaines.

Pour Apple et IBM, le rachat représenterait une opportunité pour se venger et de SCO et de Microsoft. Pour SCO, tout est déjà dit. Pour Microsoft, le but des deux alliés est d’en découdre définitivement avec son hégémonie, en utilisant les mêmes armes utilisées par SCO : traîner Microsoft devant les tribunaux, sachant que Windows est truffé de bouts de code « empruntés » à UNIX et que les preuves n’en manquent pas.

Croisons les doigts !