Le mot « bougie », qui compose une partie du titre de ce blog, se classe, d’après les statistiques fournies par BBClone (en version spécialement modifiée pour Free) en 12e position des mots clés de requêtes de recherche aboutissant à ce blog. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. N’empêche. Revêtons notre combinaison de surf et laissons-nous emporter par les flots de l’Histoire-racontée-par-le-Web.

Laissons d’abord la parole à Frédérick Gersal, qui nous en cause un petit mot à l’occasion du numéro 700 de la revue Historia :

Ce mot bougie vient d’un nom géographique. Bougie est l’ancien nom d’une ville d’Algérie, appelée Bugaya en arabe, devenue aujourd’hui Béjaïa. Un vaste port pétrolier de l’est de la Grande Kabylie peuplé de 700 000 habitants. Dans l’histoire de l’éclairage, la bougie est arrivée bien après la chandelle. Si la chandelle se fabriquait avec du suif, c’est-à-dire de la graisse de bœuf ou de mouton, la bougie, d’abord appelée « chandelle de cire de Bougie », était à base de cire d’abeille.
De même, le Trésor de la langue française nous donne la définition suivante du mot :
BOUGIE n. f. XIVe siècle, au sens de « cire fine dont on faisait les chandelles ». De Bougie (en arabe Bugaya), nom de la ville d’Algérie d'où cette cire était importée, par abréviation de (chandelles de) Bougie.

Voici enfin, tirée d’une carte postale, une vue de Bougie, de nuit bien sûr, pour faire honneur à son nom :


Photo : R. ATIA. Agence ACT, 49, rue des vieillards, Béjaïa.